Mais nous avons pu voir que la jeunesse s'était mobilisée pendant le confinement, qu'elle s'était retroussé les manches, qu'elle avait répondu présent.
Nous ne devons pas mettre la poussière sous le tapis, mais répondre aux deux types de besoins.
Concernant l'aspect financier, le plan de relance prévoit 1 milliard d'euros pour les associations, sur l'emploi duquel veilleront l'ensemble des membres du Gouvernement, secteur par secteur, car il s'agit en effet de répondre aux besoins des associations de la culture, des associations sportives, etc. Reste que ce n'est pas suffisant. Voilà aussi pourquoi – parce qu'il y a urgence en matière de trésorerie – , avec France active et la Banque des territoires, 100 millions d'euros seront déployés, en plus de la somme prévue dans le plan de relance, venant répondre à un besoin très concret. En effet, parfois, la banque n'aide pas une association qui a besoin de trésorerie ; demain, grâce à France active, une association pourra bénéficier de 30 000 euros de trésorerie à un taux d'intérêt nul. Voilà une réponse concrète.
Il convient par ailleurs de répondre aux besoins humains : 15 millions d'euros seront consacrés à l'emploi associatif, à hauteur de 7 000 euros par emploi et par an pendant trois ans.