Pendant ce temps, une femme, mère de famille monoparentale, est en pleurs dans une permanence syndicale, et un collègue confie préparer son suicide. La peur et le pire se trament face à la vague des licenciements et la récession économique. Ces drames humains ne font que commencer.
Ma question est simple : que faites-vous ? Vos larmes de crocodiles au chevet des entreprises qui licencient n'arrivent pas à masquer l'indécence de vos choix politiques. Il faut exiger des comptes par la loi à ceux que vous arrosez de cadeaux fiscaux. Il faut contraindre, réglementer, orienter, organiser et non servir les dividendes et déposséder l'État de ses capacités d'action.
Où est la puissance publique capable de protéger les salariés, de garantir une sécurisation de leur parcours professionnel ? Où est l'État stratège capable d'enclencher la transition écologique, de prévoir, d'organiser l'économie en fonction de nos besoins véritables et non de ceux du capital ? À quand le partage des richesses et des temps de travail ? À quand le renoncement à vos contre-réformes du chômage et des retraites ?