Nous devons faire preuve de cohérence. Juste avant la levée de la dernière séance, nous avons eu un débat un peu vif sur la place et le rôle de la Commission nationale du débat public, la CNDP, certains ayant admis que le résultat des débats publics ne correspondait pas trop à ce qu'ils avaient souhaité. Mais c'est le propre de l'exercice : il ne s'agit pas d'obtenir le résultat que l'on espérait mais, au contraire, de permettre la participation la plus importante, la plus dynamique des citoyens.
Or l'article 24 bis réduit le délai pendant lequel le droit d'initiative s'exerce. C'est pourquoi, en contrepartie, il faut prévoir des solutions pour dynamiser le débat public, sinon on s'éloigne de l'idée même de démocratie du XXIe siècle où le citoyen se sent intégré, partie prenante, respecté et devient, in fine, force de proposition. Nombre de débats de ce type nous ont fait changer, nous, les politiques, les grands élus qui savons tout mieux que tout le monde ; nous nous rendons bien compte, après avoir créé les conditions du débat, que le collectif crée de la richesse, une richesse qui nous permet d'avancer ensemble, dans l'intérêt commun.