Il s'agissait jusqu'à présent de faire chevaucher les procédures, afin de contracter le délai de délivrance d'une autorisation. Maintenant, il s'agit d'anticiper : dans l'article précédent, c'était sur les appels d'offres, en court-circuitant la consultation des citoyens – ces derniers seront heureux d'apprendre que leur avis est bien pris en considération ; le présent article, lui, donne au préfet la possibilité d'autoriser, dans certains cas, le lancement de certains travaux de construction de manière anticipée avant la décision d'autorisation environnementale. Certes, le maître d'ouvrage le fera à ses risques et périls, mais on y va !
Si la mesure est adoptée, qui saura encore ce qu'il en est du droit positif, des règles, du pouvoir discrétionnaire du préfet ou de la consultation des citoyens ? C'est la raison pour laquelle nous demandons la suppression de cet article.