Je tiens à remercier le rapporteur pour cette importante avancée attendue par des milliers de Français.
Cet amendement ne couvre pas seulement les résidences principales et les résidences secondaires, visées par votre sous-amendement, madame Panot, mais aussi les résidences occasionnelles. Je suis moi aussi une députée de terrain, chers collègues, et je peux citer des prénoms : Sandra, Michel, Pedro, Rachid et d'autres. Ils n'habitent pas en France – et nous n'avons pas à juger leurs choix de vie qui les ont attachés à un autre pays – , mais ils possèdent des logements dans notre pays qui constituent leur capital-retraite car, là où ils vivent, ils n'ont pas accès à une caisse de retraite. Ce sont des résidences occasionnelles qui leur permettent de revenir voir leurs parents malades, leurs enfants, leurs petits-enfants. Et, croyez-moi, ils n'ont pas les poches pleines.
Certes, monsieur Aubert, l'amendement ne coche pas toutes les cases que vous voulez. L'effet recherché n'est pas la révolution, mais une évolution, je dirai même une transformation, et c'est justement ce pour quoi nous avons été élus.