Intervention de Philippe Folliot

Séance en hémicycle du mercredi 30 septembre 2020 à 21h30
Accélération et simplification de l'action publique — Article 30 ter (appelé par priorité)

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Folliot :

Merci, monsieur le président, cher Marc, de m'accorder ce rappel au règlement qui n'en est en effet pas tout à fait un. Dans trente-six minutes, mon mandat de député aura pris fin. Alors que je prends la parole pour la dernière fois, c'est avec émotion que je m'exprime ce soir devant vous : une émotion qui est la même que celle ressentie la première fois où j'ai eu l'honneur de m'exprimer dans cet hémicycle, en 2002. Être membre de la représentation nationale est en effet un honneur qui marque à vie.

Je veux exprimer le plaisir que j'ai eu à siéger parmi vous, mes chers collègues. Au-delà des différences qui nous séparent, au-delà du caractère parfois tendu de nos débats, nous avons certaines choses en commun : la défense de la République, la défense de valeurs éminemment plus importantes que tout ce qui peut nous diviser. Le débat et les différences d'opinions sont légitimes en démocratie, bien entendu, mais le partage de convictions qui nous sont communes, et j'allais même dire d'émotions, n'est pas moins fondamental.

Je ne rappellerai pas tout ce que j'ai pu vivre dans cet hémicycle : je m'en tiendrai à quelques moments forts, par exemple lorsque je me suis bâillonné quand le président d'un État ne respectant pas les droits de l'homme a pris la parole dans notre enceinte ; lorsque, à l'occasion d'une séance que vous présidiez, monsieur le président, je me suis livré à la tribune à un plaidoyer enflammé, de près de deux heures, pour défendre mon département du Tarn ; lorsque deux de mes propositions de loi, l'une sur le reclassement des salariés à l'étranger, l'autre sur l'île de la Passion, Clipperton, ont été votées à l'unanimité.

J'ai aussi avec certains d'entre vous, avec lesquels j'ai mouillé le maillot au sens propre comme au sens figuré, des souvenirs rugbystiques qui me sont chers.

Je voudrais, pour conclure, vous dire tout le plaisir qui a été le mien d'être parmi vous.

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