Je salue tout d'abord l'arrivée de M. le secrétaire d'État Adrien Taquet tout en regrettant le départ du ministre des solidarités et de la santé. Je tiens à préciser que je ne remets pas en cause la présence de M. Taquet. C'est ce qu'on appelle la collégialité gouvernementale, un principe qui rappelle la devise américaine : « E pluribus unum », « Ensemble nous ne formons qu'un ». Je regrette toutefois l'absence de M. Véran, tout comme celle du garde des sceaux et du ministre de l'intérieur.
Le ministre des solidarités et de la santé nous a fait savoir qu'il était parti car il lui fallait préparer une conférence de presse au cours de laquelle des décisions devraient être annoncées. Il se trouvait pourtant dans l'enceinte de la représentation nationale, un haut lieu de la démocratie, son coeur battant. Nous aurions pu penser – sans doute un peu naïvement – qu'il réserverait ces annonces à la représentation nationale plutôt qu'à la petite lucarne.