L'article 1er du projet de loi a pour effet de prolonger pour six mois l'ensemble de l'arsenal de mesures à disposition du Gouvernement, sans que le Parlement puisse en débattre a priori – il ne pourra le faire que difficilement a posteriori. Depuis quelques jours ou quelques semaines, le débat essentiel porte, avec les élus locaux, les élus de terrain, sur l'adaptation des mesures prises aux réalités différentes d'un territoire à l'autre, sur leur proportionnalité. En effet, certains connaissent l'augmentation de la circulation du virus, des hospitalisations et des réanimations, tandis que chez d'autres cette circulation reste plus faible, davantage maîtrisée.
Le ministre de la santé est sans doute en train de décrire en ce moment à la télévision les mesures prises par l'exécutif dans ces régions, ces grandes métropoles où les chiffres des hospitalisations deviennent inquiétants. Nous ne pouvons pas débattre sereinement de l'article 1er sans savoir ce que l'exécutif a décidé pour ces parties de notre territoire. J'aimerais beaucoup entendre le ministre nous l'expliquer.