J'ai dit, avec d'autres, à quel point la prorogation proposée n'était pas utile pour lutter contre la pandémie puisqu'il existe dans le droit et dans ce que nous avons voté la possibilité pour le ministre de la santé de prendre des mesures ; et si, par malheur, la pandémie remontait sur un pic très élevé, l'état d'urgence est à la disposition du Gouvernement. Nous agissons tous en responsabilité : le groupe GDR avait voté la première loi sur l'état d'urgence car la situation le nécessitait.
Or vous prolongez pour six mois des mesures qui sont principalement des mesures liberticides, contre la liberté de se rassembler et de se déplacer, ce qui nous semble hors de propos pour lutter efficacement contre la crise sanitaire.
J'aurais préféré que, par exemple dans mon département, qui a connu le plus fort taux de mortalité lié au covid-19, et où nous avons constaté qu'il y avait trois fois moins de lits de réanimation que dans les départements similaires, nous ayons, six mois plus tard, un peu plus de lits de réanimation.