Intervention de Philippe Gosselin

Séance en hémicycle du jeudi 1er octobre 2020 à 15h00
Prorogation de l'état d'urgence sanitaire — Article 1er

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Gosselin :

Personne ne conteste la nécessité de mesures transitoires, monsieur le secrétaire d'État. Vous nous accusez de vouloir les supprimer à la fin du mois d'octobre : c'est faux. Nous soutenons des amendements de suppression de l'article 1er, mais nous sommes aussi force de proposition. Du reste, nous ne vous proposons pas un dispositif fondamentalement différent du vôtre. Ce que nous souhaitons, tout d'abord, c'est une clause de revoyure au 10 janvier – il n'est donc pas question que tout s'arrête au 31 octobre – , afin de permettre au Parlement d'exercer sa mission de contrôle. Nous entendons ensuite nos concitoyens, qui sont inquiets et ne comprennent pas toujours des mesures contradictoires : tandis que les gens s'entassent, voire se bousculent, dans les transports en commun, que des lycées ou des établissements universitaires assurent les cours quand d'autres ferment, les discothèques ou les restaurants sont fermés alors que l'expérimentation de protocoles sanitaires pourrait leur permettre d'ouvrir sous certaines conditions et débloquerait partiellement la situation.

Ce que nous contestons, c'est l'effet d'éviction des mesures que vous prenez : à partir du moment où des jeunes et des moins jeunes ne peuvent pas se réunir dans des établissements recevant du public, ils le font ailleurs !

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