Madame la rapporteure, je vous ferai respectueusement observer que je ne me suis pas réveillé trop tard, mais au moment où il le fallait. Mon amendement no 101 visait en effet à supprimer l'article 1er bis qui confirme une disposition de la loi du 9 juillet 2020 organisant la sortie de l'état d'urgence sanitaire, disposition qui permet de prolonger la fermeture de certaines catégories d'ERP – les discothèques et les foires, par exemple – dans la mesure où il est impossible d'y appliquer des mesures barrières. Ce n'est pas parce que mes collègues en ont longuement parlé avant moi qu'il faut croire que je dormais pendant ce temps ! Merci de l'avoir compris, madame la rapporteure : je sais à quel point vous êtes sensible et intelligente.
Monsieur le ministre, vous m'épatez par votre santé, c'est le cas de le dire. Je me demandais si, cet après-midi, je devais être ici ou devant ma télévision, pour vous y voir si bien présenter un texte que l'Assemblée était précisément en train d'examiner. Mais le « en même temps » n'est bon ni pour la représentation nationale, ni pour l'idée que peuvent s'en faire nos compatriotes. Face à une crise de cette importance, nous montrer aussi pusillanimes et aussi dispersés ne profitera ni au Gouvernement, ni à l'Assemblée nationale, ni au covid ou plutôt à la lutte pour y mettre un terme. Enfin !
Quant à vous, monsieur le président, qui êtes certainement l'un des meilleurs depuis la Révolution, …