Ce sont des établissements dans lesquels, par nature, les gestes barrière ne sont pas respectés : les clients sont souvent alcoolisés, il y a des rapprochements, une ambiance festive et même, pour reprendre votre propre terme, monsieur Blanchet, de l'insouciance. Il est donc important que nous soyons responsables.
Vous avez eu raison de souligner l'existence du fonds de solidarité, qui a été doté de 100 millions d'euros : c'est beaucoup d'argent.
Les amendements visent à insérer, à l'article 1er de la loi du 9 juillet 2020, les mots « pour une durée n'excédant pas trois mois ». Or la fixation d'une échéance générale et absolue ne paraît pas satisfaisante, car elle n'est pas corrélée à l'évolution de la situation sanitaire, qui change chaque jour. À titre d'exemple, l'adoption de cette disposition le 9 juillet aurait permis la réouverture des discothèques le 9 octobre, alors que la situation sanitaire est bien plus dégradée aujourd'hui qu'elle ne l'était durant l'été. Avis défavorable.