Tout comme l'amendement no 12 , qui viendra juste après, cet amendement demande la remise d'un rapport au Parlement : j'ai donc peu d'espoir de les voir adopter. Ces amendements visent à établir des rapports chiffrés sur les conséquences de la fermeture des établissements de type P, et sur l'évolution des clusters détectés dans les établissements de type N, X et R, qui sont ouverts légalement et reçoivent du public.
Je regrette de ne pas avoir réussi à vous convaincre ce soir. J'éprouve beaucoup de peine pour les 1 600 patrons de discothèque, dont 200 ont déjà mis la clé sous la porte. Je pense à leur personnel, à tous les témoignages de détresse que j'ai reçus, à ceux qui sont obligés d'hypothéquer leur maison, à ceux qui ne voient plus le jour. J'ai peur, aussi, pour nos jeunes, qui trouveront d'autres moyens de se réunir, cela qui leur fera prendre davantage de risques. J'espère que le maintien par l'Assemblée de l'interdiction faite aux discothèques de rouvrir suscitera l'adhésion et non la colère. Ma crainte est qu'il n'en soit pas ainsi…
Je terminerai par ces mots d'Edmond Rostand : « C'est la nuit qu'il est beau de croire à la lumière. » Je regrette de n'avoir pas pu, ce soir, éclairer suffisamment cette assemblée.