J'ai beaucoup apprécié vos propos, madame la secrétaire d'État. Le seul problème, c'est que ce dossier fait partie des très graves dossiers sociétaux que nous ne parvenons pas à faire avancer. Il y a une vingtaine d'années que je siège ici, et j'ai entendu vos prédécesseurs dire la même chose – peut-être pas d'une manière aussi profonde, car on sent que cela vous tient à coeur et que vous vous y connaissez – , et nous avons relativement peu progressé.
Mon territoire compte de très nombreux centres d'accueil de personnes handicapées ; il y a aussi des handicapés que je connais fort bien. Or leur sort ne tend pas à s'améliorer, vous l'avez très bien dit, je n'y reviendrai pas. Que peut-on faire ? Qu'allez-vous faire ? D'autant qu'il n'y a pas d'argent dans les caisses de l'État. Or c'est l'État qui devrait impulser le changement, aux côtés des conseils départementaux. Pour l'instant, il n'y a rien.