… par le peuple souverain dans sa diversité ; il incarne une parcelle de la nation ; sa parole au nom du peuple est inaliénable. Une partie de ces principes remonte à la Constituante, et les cinq Républiques successives y ont apporté quelques rectifications. Tout cela pour dire, monsieur le président, que vous êtes tout à fait dans votre droit en laissant tout le monde s'exprimer.
C'est la raison pour laquelle je me permets de dire ceci : nous nous donnons un mal de chien à essayer d'équilibrer les quatre fifrelins qui restent dans l'espace public, alors qu'il y a ailleurs des milliards dont personne ne parle. Je suis surpris que, tout d'un coup, M. Veolia achète M. Suez. De quel droit y a-t-il là des milliards dont on n'entendrait pas parler ? Et les agriculteurs dont nous débattons ? Et les producteurs de champagne ? Et tout le travail que nous faisons ? La suite au prochain numéro, monsieur le président.