Par cet amendement, le groupe de La France insoumise propose à son tour une simplification en matière de procédure pénale : l'interdiction du recours à la visioconférence pour le placement en détention provisoire ou le renouvellement d'une mesure privative de liberté. Nous y sommes opposés car l'utilisation d'un tel instrument contribue à la déshumanisation de la justice et à l'éloignement du justiciable vis-à-vis de son juge. Et cette progression de la visioconférence est d'autant plus préoccupante qu'elle se trouve bien trop souvent justifiée par des impératifs budgétaires au détriment des droits des justiciables. Avec cet amendement, nous pourrions donc limiter le recours à la visioconférence en matière pénale.