Non, cela ne peut pas être ainsi ! Ce texte n'est donc en rien un renoncement.
D'abord, il montre bien qu'aujourd'hui, 92 % des usages des néonicotinoïdes ont trouvé des substitutions grâce à la loi de 2016 défendue par ma collègue Barbara Pompili, que je salue.
Par ailleurs, ce texte manifeste à la fois l'humilité de reconnaître quand nous sommes dans une impasse et le courage d'affronter le temps. Affronter le temps, c'est peut-être ce qu'il y a de plus dur en politique. C'est ce à quoi nous sommes tous confrontés. Jamais je ne jetterai la pierre à celles et ceux qui souhaitent aller le plus vite possible : cette impatience, je la partage, et je suis sûr qu'elle est partagée sur tous les bancs de cette assemblée, quelles que soient nos opinions politiques.