Mesdames et messieurs les députés, j'aborde ce débat avec la conviction que les échanges constructifs que nous avons eus en commission pourront se poursuivre dans la même sérénité et la même volonté d'écoute dans cet hémicycle. C'est un texte difficile, un texte important, un texte qui ne veut pas opposer économie et écologie mais qui appelle à la souveraineté – la souveraineté d'une filière qui a besoin de vivre si nous souhaitons continuer à la transformer pour qu'elle puisse, dans la durée, être un fleuron de l'agriculture française.