Ce texte ne constitue pas non plus une régression du droit de l'environnement : il s'inscrit dans le droit européen en vigueur et prolonge le régime d'interdiction qui est le nôtre depuis 2018, avec des possibilités d'y déroger strictement encadrées. D'un point de vue social, il s'agit surtout de ne pas tuer des exploitations betteravières et de ne pas mettre au chômage des femmes et des hommes qui travaillent dur depuis des années dans l'espoir de transmettre leur exploitation aux générations suivantes. Mes chers collègues, ce n'est pas un texte qui vient d'en haut, mais un texte qui émane d'une demande de nos territoires ruraux.