Nous avons le droit de dire que la première préoccupation de la France n'est pas de produire des betteraves sucrières. Il en faut – il faut du sucre – , mais nous avons d'abord besoin de cultures vivrières, car ce sont ces productions qui nous permettront de retrouver notre souveraineté alimentaire.
J'achève, parce que c'est le moment de le faire, en remarquant qu'autrefois, pour diluer un problème, on créait une commission, dont la durée des travaux servait d'enterrement au projet. Désormais, on interdit solennellement un produit, pour une durée donnée, et, quand arrive l'expiration de la durée, c'est l'interdiction qui expire ! Vous aurez beaucoup klaxonné pour annoncer l'interdiction. Vous klaxonnerez moins pour annoncer la réintroduction.