La raison en serait une possible baisse de production – estimée, aux dernières nouvelles, à 15 % par les professionnels du secteur eux-mêmes : un effondrement potentiel, nous dit-on ! Il s'agit en réalité d'une perte incertaine, à mettre en regard de deux certitudes.
La première, c'est l'ampleur du cataclysme écologique en cours : les populations d'insectes se sont effondrées – jusqu'à 80 % de perte en vingt-cinq ans – , un désastre face auquel nous n'avons plus le temps de tergiverser.
La seconde certitude, c'est la nécessité d'un changement de paradigme et du passage à l'agroécologie, pour la diversité des paysages et pour agir avec le vivant et non contre lui. Le Gouvernement lui-même en convient. Mais cette urgence ressortait déjà du livre de Rachel Carson, il y a soixante ans !