J'apporte tout mon soutien à ma collègue Delphine Batho : nous n'avons pas besoin de cela pour occuper les heures de débat qui nous attendent, et j'appelle chacun à garder une expression mesurée.
Vous en avez d'autant moins besoin, monsieur le ministre, que – j'en conviens – vous connaissez très bien le dossier. Ce n'est pas vous, contrairement à d'autres, que l'on entendrait nous expliquer que le problème des néonicotinoïdes n'est pas bien grave car les betteraves ne fleurissent pas ; cette affirmation sans fondement scientifique, nous l'avons entendue tout à l'heure dans la bouche de M. le rapporteur.