Cela a été démontré et redémontré : la substance va partout !
On a retrouvé de ces poisons dans des champs de culture biologique qui n'avaient jamais été traités par l'imidaclopride ou thiaméthoxam. Une étude publiée l'an dernier par la revue Science a montré qu'au Japon, la population de poissons de tout un lac s'était effondrée seulement deux ans après l'introduction de néonicotinoïdes – ce ne fut pas simple à prouver, à cause des multiples effets paradoxaux ; il y a fallu vingt-cinq ans.