oubliant même qu'elle avait été votée en 2016.
Le Président de la République se réjouissait ainsi, dans un message posté ce jour-là : « Notre engagement pour la biodiversité en action : l'interdiction des pesticides tueurs d'abeilles en vigueur aujourd'hui ». Le porte-parole du Gouvernement déclarait alors : « Il y a ceux qui parlent et ceux qui font. » Aujourd'hui, vous êtes ceux qui défont.
Quant à la secrétaire d'État auprès du ministre de la transition écologique et solidaire, elle déclarait : « il s'agit d'une décision historique que nous avons eu le courage de mettre en oeuvre. Car oui, il fallait du courage. » Je vous épargnerai les propos tenus par Barbara Pompili lors de la discussion du projet de loi instituant cette interdiction, en 2016.
Cet historique montre que les politiques – dont je ne m'exclus pas – n'ont pas de parole. Emmanuel Macron a menti, Brune Poirson a menti, Barbara Pompili a menti, Benjamin Griveaux a menti. Ce sont ces mensonges, parmi d'autres, qui sont responsables du discrédit de la parole politique.