Notre groupe votera évidemment contre ces amendements de suppression, car cet article ne rétablit en aucun cas l'autorisation générale des néonicotinoïdes mais seulement leur usage dans 10 % des cas dans lesquels ils étaient utilisés avant 2016. 90 % des usages resteront interdits, en particulier les pulvérisations sur les plantes mellifères ou le colza. Seul sera autorisé l'enrobage des semences, dont je ne prétends pas qu'il soit sans danger pour la biodiversité, puisque, comme tous les organophosphorés, les néonicotinoïdes se fixent sur les argiles et sont donc difficilement lessivables.
En ce qui concerne les dangers pour la santé humaine, ils ne sont en revanche étayés par aucune étude scientifique. Il ne faut pas dire n'importe quoi, car nous parlons de quantités qui ne sont pas suffisantes pour menacer la santé humaine.