Monsieur le ministre d'État, je suis élu d'une circonscription un peu plus au nord que Lyon qui compte 172 communes. Sur le fond, je veux d'abord vous dire que la ruralité est en souffrance, en désespérance. Chaque jour qui passe, le recul du service public, l'effacement de la présence des médecins, l'accroissement des normes qui étouffent les communes rurales pèsent un peu plus sur les épaules des élus locaux, qui ont l'impression d'être désignés comme les boucs émissaires de la politique libérale que vous portez.