Blague à part, j'ai compris, monsieur le président. Déjà tout à l'heure, en vous voyant à la télévision, j'ai trouvé que vous meniez très bien les débats.
La semaine dernière, dans le cadre de l'examen du projet de loi d'accélération et de simplification de l'action publique – excellent projet qui permet de tout dire – j'ai indiqué qu'il fallait reprendre l'entretien des berges des cours d'eau, des bassins versants, afin d'éviter que les arbres et autres végétaux ne poussent n'importe où. Je ne pensais pas que le malheur arriverait si vite. Aujourd'hui, trois vallées de l'arrière-pays niçois, que je connais si bien, sont dévastées.
J'ai moi-même vécu une crue millénaire, et deux crues centennales – décidément, les siècles passent un peu vite. Tout a été emporté.
La semaine dernière, l'équivalent de trois mois de pluie sont tombées sur ces vallées en deux heures ; à l'époque, j'avais vu tomber l'équivalent de dix-huit mois de pluie en une heure et demie. Bref : il faut entretenir les berges, et nettoyer les cours d'eau.
Puisqu'il me reste un peu de temps…