C'est pourtant une voie raisonnable face à un aléa dont, cette année, l'intensité est forte, mais qui ne se reproduira pas automatiquement dans les années à venir. C'est en faveur d'une telle sage décision que l'effort de recherche doit être porté à la puissance dix, sans oukase sur le résultat.
Surtout, cette filière doit faire l'objet d'un plan de rééquilibrage et de régulation de la production qui soit dégagé des griffes du marché et du productivisme. Les planteurs sont prêts à prendre cette trajectoire, à l'opposé des grands industriels sucriers. Elle permettrait de mieux répartir la valeur en faveur de ceux qui travaillent la terre et qui veulent continuer de la travailler proprement pour eux-mêmes et pour leur environnement.
Monsieur le ministre, vous avez donné votre accord à la représentation de l'Institut de l'abeille au conseil de surveillance créé par votre texte, mais souhaitons que cette représentation ne soit pas l'oeil de Caïn au fond de la tombe de la biodiversité !