Le dépassement des délais légaux est davantage le reflet des difficultés de parcours et d'accès des femmes à l'IVG que celui de leur difficulté à faire un choix.
Nous voulons agir ensuite sur le délai de réflexion. Si la loi du 26 janvier 2016 de modernisation de notre système de santé a supprimé tout délai de réflexion entre la consultation d'information et celle de recueil du consentement, un délai de réflexion de deux jours perdure dans la loi pour les femmes qui bénéficient d'un entretien psychosocial – facultatif pour les majeures, obligatoire pour les mineures. Nous proposons d'abroger cette disposition.
Nous souhaitons actionner un second levier : en agissant sur l'offre de soins. Nous savons que des inégalités territoriales importantes persistent sur notre territoire…