puisqu'elle marque l'obligation pour le professionnel qui refuse de pratiquer une IVG d'accompagner la femme vers une offre qui lui permettra d'exercer son droit à l'avortement.
Le corollaire pratique de cette mesure doit donc rester le développement de l'offre d'IVG et de sa visibilité, la mise en place de véritables parcours pour les femmes souhaitant une IVG, la formation des professionnels et le rappel de leur obligation d'orientation des femmes vers des lieux de prise en charge adaptée, tout particulièrement s'agissant des situations d'IVG tardives.
J'ai souhaité aborder ici les questions posées par les dispositions initiales du texte ; nous aurons l'occasion de revenir sur les autres dispositions adoptées par la commission au cours des débats. Mesdames et messieurs les députés, je souhaite qu'ils se déroulent dans des conditions respectueuses et sereines.