Par définition, nous n'en avons pas la moindre idée. D'après ce qui m'est remonté des territoires, on parlerait ici plutôt de quelques centaines de femmes, même si l'enjeu est de taille quel que soit le nombre de femmes concernées.
Les gynécologues que j'ai interrogés m'ont également dit que pratiquer une IVG à quatorze semaines de grossesse est possible, mais que la technique est alors plus sensible, car la canule utilisée est plus grosse et le geste à réaliser plus compliqué.
D'autres gynécologues m'ont dit que s'ils réalisent actuellement des avortements jusqu'à douze semaines de grossesse, ils ne le feront pas à quatorze semaines. C'est leur droit, leur clause de conscience le leur permet.
Et des gynécologues m'ont expliqué que la difficulté qui existe aujourd'hui est de recruter des gynécologues-obstétriciens capables de réaliser des avortements par aspiration entre dix et douze semaines de grossesse. En allongeant le délai de douze à quatorze semaines, nous craignons de susciter une démotivation et qu'il soit plus difficile, demain, de faire en sorte que ces médecins continuent de pratiquer des IVG. Un certain nombre d'entre eux pourraient jeter l'éponge.
Le 14/10/2020 à 17:05, Laïc1 a dit :
Si vous faites des lois inapplicables en pratique, pourquoi les voter ?
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