Nous ne sommes pas en train de débattre du droit à l'avortement : celui-ci est acquis et inscrit dans notre droit ; nous sommes simplement en train de débattre d'un certain nombre de modalités tendant à rendre ce droit effectif, ce qui n'est pas rien. Le travail remarquable qui a été mené par Albane Gaillot et un certain nombre de collègues, notamment au sein de la délégation aux droits des femmes, a montré que ce droit a besoin d'être légèrement adapté – car nous n'introduisons aujourd'hui que des modifications légères, nous ne sommes pas en train de révolutionner le droit à l'avortement – à la réalité de notre société et de la situation des femmes qui doivent, pour une raison ou une autre, recourir à ce droit.
Je veux redire ma conviction que nous devons avancer en ce domaine et que nous le ferons en votant ce texte. Ce ne sont que des ajustements : il ne s'agit pas d'appeler au grand soir du droit à l'avortement, mais de pérenniser un droit et de le rendre effectif. L'évolution des méthodes médicales demande une telle adaptation de notre droit au bénéfice de toutes les femmes de notre pays.
Le 16/10/2020 à 14:43, Laïc1 a dit :
Le vote des médecins (ceux qui connaissent bien la question, pas comme les députés...) était à 100 %contre le rallongement du délai à l'IVG.
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