Mon sous-amendement vise à ajouter les termes : « santé physique et psychologique ». En effet, l'état de santé physique et psychologique à l'origine de la situation de détresse peut être transitoire. Il est important de prendre cet aspect en compte, s'agissant d'une décision aussi lourde.
Je suis volontairement dualiste en distinguant le physique du psychologique, qui sont forcément intriqués d'un point de vue philosophique. C'est une évidence dans ce genre de prise en charge. Cela me conduit à réagir aux propos du président Mélenchon, qui fait erreur quand il dit que la différence d'ADN entre une banane et un homme n'est que de 2 % : en réalité, c'est avec le chimpanzé que nous avons cet écart. Qu'il fasse attention car, de nos jours, ce genre de confusion peut prêter à conséquence.