Je ne pense pas qu'il soit ici question du droit à la sexualité, à l'IVG ou à quoi que ce soit d'autre : ces amendements ont pour seul objet le droit à l'information, et à l'information dans les deux sens.
Monsieur le ministre, j'admire vos certitudes. Vous dites que lorsqu'une femme entre dans le cabinet d'un gynécologue pour demander des précisions sur l'IVG, elle sait déjà qu'elle veut en pratiquer une. Eh bien non, pas toujours. Parfois, lorsqu'une femme – ou un couple, ne vous en déplaise – entre dans le cabinet d'un gynécologue, la femme dit qu'elle est enceinte, que ça ne tombe pas bien, qu'elle se pose des questions et qu'elle aimerait avoir des informations.