Le bien-être de l'homme et celui de l'animal ne font qu'un, il faut donc les faire progresser ensemble. L'exposé des motifs de M. le rapporteur, dans sa proposition de loi initiale, y faisait d'ailleurs bien référence. Or le modèle agro-industriel a mis à mal la relation entre l'éleveur et l'animal : l'élevage intensif et le développement des fermes-usines provoquent d'insupportables dérives, qui ont été constatées et doivent être punies.
Soyez-en sûrs, cependant : de la même façon que les grandes firmes profitent de l'actuelle politique agricole commune et des traités de libre-échange, elles sauront dépasser les règles normatives supplémentaires au détriment de l'élevage paysan, c'est-à-dire de la préservation de tout un pan de la biodiversité, de la reconquête des espaces ouverts, prairies et bocages, qui forment justement un milieu propre à assurer le bien-être des animaux d'élevage.