Je conteste le projet hypocrite de soutenir une telle proposition de loi, sans la doter d'un minimum de moyens pour aider ceux qui seront affectés par ses dispositions – sans compter tous ceux qui seront amenés à améliorer leur installation et leur outil de travail, pour accompagner les mutations qu'ils pressentent et anticipent depuis de longues années.
Une politique publique est nécessaire à long terme ; un fonds dédié permettrait de la sécuriser et d'accompagner le monde paysan, en butte à ces transformations nécessaires.
Nous avons donc demandé un scrutin public sur cet amendement, auquel mon groupe, je le répète, est favorable.