À travers les PLFR que nous avons votés, nous avons instauré le prêt garanti aux entreprises – PGE – , le fonds de solidarité et le chômage partiel. Heureusement qu'à l'époque, ces PLFR ont été adoptés, sans quoi nous en serions encore à adopter des mesures d'urgence. Faisons de même aujourd'hui, car adopter cette motion de rejet reviendrait à remettre en cause toutes les mesures prévues. Mieux vaut préparer l'avenir en travaillant sur le plan de relance – mieux vaut, pour paraphraser Bruno Le Maire, faire le pari de retrouver en deux ans notre niveau de croissance plutôt que de l'attendre.
Le second point porte sur un objectif jusqu'ici peu évoqué. On a beaucoup parlé d'emploi, de mesures économiques et de politiques publiques, mais un thème général transpire des mesures figurant dans le plan de relance et dans le PLF : celui de la jeunesse. Elle est en effet concernée par des mesures pragmatiques comme le RSA jeune, que nous proposons d'améliorer par la garantie jeune, laquelle constitue un dispositif particulièrement efficace ; ou encore par les aides à l'alternance, à la professionnalisation et à l'acquisition d'expérience. Ce sont là des aides directes et des mesures concrètes.
Mais, surtout, je fais référence aux mesures transversales liées à la transition écologique, énergétique et industrielle, car c'est ce que réclame cette jeunesse-là. Il faut construire l'avenir de notre jeunesse ; cet avenir passe par le plan de relance. C'est pourquoi il est, avec le projet de loi de finances, la base de la réponse transversale que nous devons apporter à la jeunesse. C'est une écologie concrète et moderne que veulent les députés du groupe Mouvement démocrate et démocrates apparentés, c'est-à-dire une transition moderne de l'industrie.