Il vise à lutter contre les dépenses fiscales jugées inefficaces. La suppression de la contribution à l'audiovisuel public est l'objet d'un vieux débat, et nous la soutenons pour plusieurs raisons.
D'abord, ses recettes recouvrent à peine le coût de son recouvrement.
Ensuite, son mode de recouvrement sera bientôt supprimé, ce qui fera mécaniquement augmenter son coût.
Par ailleurs, les nouveaux modes de consultation des programmes audiovisuels – notamment les outils connectés – rendent ce paiement particulièrement injuste, puisque il n'affecte que les gens qui possèdent un téléviseur.
Enfin, cette contribution a augmenté de 20 euros en dix ans, sans qu'aucune amélioration tangible du service public n'ait pu être observée par rapport au prix payé. Payer 20 euros de plus pour se taper Patrick Cohen ou Laurent Ruquier, admettez que ça ne vaut pas le coup !