En revanche, je vous rejoins quand vous vous demandez ce que nous faisons en faveur de la transition écologique lorsque nous incitons les entreprises à revenir produire en France. Pour le coup, il s'agit d'une vraie question ! C'est pour cela que 30 % du plan de relance, soit des milliards d'euros, seront consacrés à l'aide à l'investissement dans les processus industriels, afin de rendre ces derniers plus écologiques.
Il faut concevoir les deux dimensions comme allant de pair. La baisse des impôts de production vise à ce que nos entreprises soient compétitives, à ce que nos emplois restent ou reviennent sur notre sol : ni plus, ni moins. Si vous voulez que nos entreprises soient vertes, que les processus industriels respectent l'environnement, il y a dans le plan de relance des outils d'accompagnement appropriés, destinés à financer l'investissement vert des entreprises. Les deux dispositifs sont complémentaires. Au contraire, soumettre la réduction des impôts de production à des conditions en matière d'écologie ne présenterait aucun sens : les entreprises ne relocaliseraient pas leur production, les emplois ne seraient pas créés. Il faut faire les choses dans l'ordre !
Par ailleurs, madame Pires Beaune, vous opposez le financement des services publics et la compétitivité des entreprises.