Je ne comprends pas cette manière de voir. Le PLF pour 2021 permettra de renforcer à la fois la compétitivité de nos entreprises et les services publics de nos concitoyens. La gendarmerie, la police recevront davantage de moyens ; le budget de la justice augmente de 8 % ; l'éducation nationale, la santé sont confortées. C'est bien la preuve que l'on peut faire les deux en même temps. Oui cela coûte cher, oui cela nourrit la dette ; mais le moyen de rembourser celle-ci, justement, c'est que notre pays renoue avec la croissance, parce que nous aurons rendu les entreprises compétitives. Voilà le cercle vertueux, voilà notre logique économique : soutenir les entreprises n'empêche pas de financer les services publics essentiels à nos concitoyens.
Monsieur Dufrègne, j'ai toujours été très clair : je souhaite la stabilité fiscale pour les ménages, et je répète qu'il faut rendre les entreprises plus compétitives. Sur ce point, mon propos n'a jamais varié.
Monsieur Coquerel, vous avez comparé notre baisse d'impôts au CICE. Cet argument ne tient pas, pour une raison simple : le CICE constituait précisément une mauvaise manière d'essayer d'accroître la compétitivité des entreprises.