Je suis un fil d'ouvrier – et d'un ouvrier qui fut plus souvent au chômage qu'au travail. J'ai fait mes études grâce à l'assistante sociale qui payait la cantine à la place de mes parents. J'ai travaillé dans des usines l'été pour financer mes études supérieures et j'ai été accompagné, pour préparer les concours, par des professeurs de l'école publique qui donnaient de leur temps pour m'aider à réviser, parce que personne n'avait les moyens de me payer la classe préparatoire qui m'aurait ouvert des portes.
Aujourd'hui, je défends l'action d'Emmanuel Macron car j'y retrouve les mêmes valeurs que celles que ma mère m'a inculquées : on s'en sort dans la vie en travaillant et en respectant les autres.