Vous ne comprenez pas qu'entre ces deux pôles, de très nombreuses possibilités, que vous n'exploitez absolument pas, permettraient de peser sur les entreprises, y compris sur les grandes entreprises devant lesquelles vous préférez vous incliner en permanence, pour orienter leur énergie, leurs capitaux, leurs savoir-faire et leur main-d'oeuvre en faveur des intérêts stratégiques de la nation. Mais vous, vous refusez de les diriger : vous laissez faire, en espérant qu'elles aillent dans la bonne direction, même si chacun sait depuis des décennies qu'elles ne le font pas. Entre l'économie administrée que vous décrivez et votre laisser-faire, il y a de larges marges de manoeuvre à exploiter, ce que vous refusez de faire.