Comme cela a été dit en commission, l'avis est défavorable.
Je vous l'accorde, l'utilisation de ces engrais azotés a un coût environnemental, ce que beaucoup d'études démontrent. Cependant, ce débat est complexe et rejoint ceux que nous avons eus sur des sujets un peu similaires.
Plutôt qu'opter pour arrêt brutal, qui ne me semble pas souhaitable, je pense qu'il faut aller vers une modification des pratiques par le biais d'un accompagnement des agriculteurs.
Nombre de collègues ici, qui connaissent le sujet, en ont discuté avec des professionnels. Il me semble que nous sommes tous d'accord sur la direction à prendre. Comme souvent dans ce genre de débats, le choix porte sur le rythme et la méthode : arrêt brutal ou accompagnement dans la durée ? Vous connaissez ma prudence et mon souci de ne pas fragiliser les filières agricoles.