M. Reda a abordé plusieurs sujets.
S'agissant de la création d'un mécanisme de suramortissement fiscal pour le transport aérien, l'image que vous avez utilisée, monsieur Reda, est triste mais bonne : en ce moment, l'aviation crame plus de PGE que de kérosène. Notre priorité doit être de l'aider à survivre et, dans la limite administrative autorisée, à faire voler les avions et à maintenir les emplois.
Telle est la priorité, plutôt qu'un renouvellement de la flotte. À cet égard, bien que je comprenne votre raisonnement, l'outil le plus efficace ne me semble pas être un mécanisme de suramortissement. La priorité, pour le secteur, c'est la trésorerie. Nous devons certainement aller plus loin sur ce sujet, mais l'État a démontré son soutien aux constructeurs et aux compagnies du transport aérien.
Reste que les perspectives sont en effet inquiétantes : un retour à la normale n'est pas envisagé avant 2023 pour le trafic aérien. Nous devons donc à tout prix préserver la filière et, vous avez raison, éviter d'aggraver la situation avec une fiscalité trop lourde.
Je n'en suis pas moins défavorable aux amendements.