Mais non, c'est logique : la production part en Pologne où le salaire minimum est de 450 euros. Et s'agissant de l'invasion des pneus asiatiques, dont parle Mme Pannier-Runacher, je rappelle que le salaire minimum est de 250 euros en Chine. Les mêmes causes produisent les mêmes effets : Goodyear est partie en Pologne, Continental en Roumanie, Michelin a quitté La Roche-sur-Yon et on a maintenant des inquiétudes pour Dunlop… Le taux d'importation des pneus dépasse aujourd'hui les 50 %. Ce soir, vous avez l'occasion d'agir et d'arrêter l'hémorragie en votant la taxe que nous vous proposons sur l'importation des pneumatiques.