Il s'agit de relever la taxe due par les sociétés concessionnaires d'autoroutes afin de financer une relance réelle du secteur ferroviaire. Au moment où nous avons parlé de la privatisation, heureusement annulée, d'Aéroports de Paris, nous avons tous pris pour exemple la privatisation scandaleuse des autoroutes, un monopole d'investissement de l'État concédé à des sociétés privées qui, pour certaines, créaient des conflits d'intérêts en sous-traitant des travaux à leurs filiales. L'augmentation du péage autoroutier avait exactement nourri celle de la rente capitaliste de ces grandes entreprises.
Aujourd'hui, un décret publié le 15 août 2020 suite à la loi d'orientation des mobilités a rendu possible la privatisation de nouvelles portions d'autoroutes. Or je me rappelle bien qu'en commission des finances, tout le monde était convaincu que cette privatisation avait posé problème ; cela montre que certains peuvent dire quelque chose à un moment puis faire l'inverse.
Nous vous proposons d'utiliser au moins une partie de cette manne financière pour financer davantage le train, que ce soit le fret ferroviaire – on sait que la ligne Perpignan-Rungis n'est toujours pas relancée – …