Par ailleurs, le projet du Gouvernement de supprimer les vols vers les destinations accessibles en moins de deux heures et demie en train, à l'exclusion du hub de Roissy, ne réduirait que de 6,6 % les émissions de CO2 issues des vols métropolitains et de 0,5 % les émissions de l'ensemble des vols au départ de la France. De plus, cette interdiction ne s'impose pas pour l'instant aux compagnies concurrentes, qui occuperont les lignes abandonnées par Air France : l'intérêt écologique est donc nul.