… le plafond de la taxe dite Buffet.
Les activités physiques et sportives ont été parmi les plus recommandées et les plus importantes pendant la période de confinement. Pourtant, nos clubs, qu'ils soient amateurs ou professionnels, et les entreprises de loisirs sportifs marchands, ont beaucoup souffert du confinement et continuent à beaucoup souffrir des mesures inévitables que nous prenons pour éviter la reprise de l'épidémie.
L'État fait face – c'est là un point de désaccord avec notre collègue Fabien Roussel – , qui présente cette année un très beau budget d'un peu plus de 800 millions d'euros pour le sport. Celui-ci recouvre une belle augmentation pour la société de livraison des ouvrages olympiques, la SOLIDEO, et c'est bien normal à l'approche des jeux olympiques de 2024, mais également une très forte augmentation du budget de l'Agence nationale du sport.
Néanmoins, nous constatons tous, par exemple, que plusieurs centaines de milliers de nos jeunes concitoyens vont peiner à trouver leur place sur le marché de l'emploi dans les mois qui viennent. Nous constatons également que nous avons besoin d'augmenter l'effort pour lutter contre la radicalisation dans les clubs sportifs. Il existe de très belles associations, telles que Sport dans la ville et l'Agence pour l'éducation par le sport – APELS – qui, comme des milliers d'autres, favorisent l'inclusion sociale et l'insertion par le sport dans l'emploi.
Les 10 millions d'euros que nous proposons d'ajouter à la taxe « Buffet » à travers l'Agence nationale du sport serviront à ces causes qui nous paraissent essentielles ces temps-ci.