Alors oui, vous versez une obole de 100 euros par-ci par-là : un État charitable en lieu et place d'un système solidaire. Même baisser la TVA sur les produits de première nécessité, comme l'Allemagne l'a fait, vous le rejetez.
Monsieur le ministre délégué, chers collègues, quelles leçons tirez-vous de cette énième crise, plus grave que celle d'avant et déjà moins grave que celle à venir ? Qui tient le gouvernail, vous, ou bien l'Europe et ses lobbies ? François Ruffin a défendu des amendements pour stopper ce que nous appelons le grand déménagement du monde et ses conséquences en matière d'environnement et d'emplois, grâce au protectionnisme solidaire. Monsieur le rapporteur et la majorité à sa suite ont trouvé cela passéiste : trop Amish, probablement.