Or, au plan de relance totalement financé à crédit, s'ajoutent des hausses de taxes insidieuses et des mesures incompréhensibles, que nous ne pouvons cautionner.
La relance était indispensable : nous ne contestons ni sa nécessité, ni l'ampleur des efforts qu'elle demande. Dès le début de la crise, les députés du groupe Les Républicains vous ont alertés sur l'impératif d'éteindre l'incendie avec une citerne à eau plutôt qu'avec un arrosoir. Malheureusement, vous n'avez pas voulu nous écouter, et vous avez préféré attendre l'automne. Que de temps perdu ! Ensuite et surtout, la dynamique de reprise est désormais fortement compromise par l'émergence d'une seconde vague, qui vient percuter vos prévisions. Elle rend visible la légèreté de votre Gouvernement : vous auriez dû présenter deux scénarios de budget, l'un fondé sur un arrêt de la crise, comme c'est le cas dans votre prévision, l'autre sur sa poursuite, voire son amplification. Or jamais, jamais, dans ce budget, le Gouvernement ne prévoit l'hypothèse que la crise sanitaire perdure hélas en 2021.